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C'est la vie, pas le paradis...
18 mai 2006

L'AMOUR

banL'amour ce n'est pas uniquement des paroles ; ce n'est pas non plus les baisers.

L'amour, c'est un sentiment profond dont le coeur est le symbole.

Quand on s'aime, on offre sa tendresse, sa joie de vivre et sa bonne humeur, avec plaisir ; on se donne, soi, tout entier, dans des gestes pleins d'allégresse.

Le bonheur de l'amour, c'est de pouvoir tout aimer, aussi bien le corps que l'esprit, les idées, les différences ;

Quand on arrive à oublier les défauts, à se baser sur les qualités, on a vraiment trouvé le chemin de l'amour, dans la pureté et la liberté.

Aimer, c'est être capable de pardonner ; c'est dire à l'autre qu'on l'aime, sans jamais se lasser ;

C'est être capable de retenir sa langue afin de ne pas offenser ; c'est reconnaître que l'on peut se tromper.

>>>>>> Auteur inconnu

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15 mai 2006

LE CERCLE DE JOIE

Un jour, pas si lointain, un paysan se présenta à la porte d'un couvent
et frappa énergiquement. Quand le frère portier ouvrit la lourde porte de chêne, le paysan lui montra, souriant, une magnifique grappe de raisin.

"Cher frère portier, dit le paysan, sais-tu à qui je veux offrir cette grappe de raisin, la plus belle de ma vigne ?

Sans doute au Père Abbé ou à quelque moine du couvent !

Non, à toi !

A moi ?"..

Le frère portier en devint tout rouge de joie.

"C'est vraiment à moi que tu veux la donner ?

Bien sûr, parce que tu m'as toujours reçu avec amitié et tu m'as aidé quand je te le demandais. Je voudrais que cette grappe de raisin t'apporte un peu de joie".

Et la joie simple et franche qu'il voyait sur le visage du frère portier l'illuminait lui aussi tout autant. Le frère portier posa la grappe bien en vue et passa la matinée à l'admirer. C'était vraiment une grappe étonnante. Et puis, à un moment donné, lui vint une idée : Pourquoi ne pas porter cette grappe au Père Abbé, pour lui donner un peu de joie à lui aussi ? Il prit la grappe et l'apporta au Père Abbé. Celui-ci fut sincèrement heureux. Mais il se souvint qu'il y avait dans le couvent un vieux frère malade et il pensa : "Je vais lui apporter la grappe. Ca lui donnera un peu de réconfort."

Ainsi la grappe émigra de nouveau. Mais elle ne resta pas longtemps dans la cellule du frère malade. Celui-çi, en effet, pensa que la grappe ferait aussi la joie du frère cuisinier, qui passait ses journées à suer derrière ses marmites, et il la lui fit parvenir.Mais le frère cuisinier la remit au frère sacristain, afin qu'il ait, lui aussi, un peu de joie. Ce dernier la porta à un autre. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que la grappe revint au frère portier, "pour lui donner un peu de joie". Ainsi se referma le cercle. Un cercle de joie ! N'attends pas qu'un autre commence.

C'est à toi de commencer aujourd'hui un cercle de joie. Il suffit souvent d'une toute petite étincelle pour faire exploser une énorme charge. Il suffit d'une étincelle de bonté pour que le monde commence à changer. L'amour est l'unique trésor qui se multiplie quand on le divise, c'est l'unique cadeau qui augmente au fur et à mesure qu'on en soustrait une part. C'est l'unique entreprise où l'on gagne d'autant plus que l'on dépense davantage. Cet amour, partage-le, offre-le, répands-le aux quatres vents, vide tes poches, secoue bien la corbeille, verse le verre... et demain tu en auras plus qu'aujourd'hui.

13 mai 2006

LE CONTE DE L'ARC-EN-CIEL DES EMOTIONS

galerie_membre_arc_en_ciel_arc_en_ciel_en_haute_loire1

Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions. A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu'elle aimait ! Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref,plein de choses qui se bousculent dans le corps.

Il y a aussi les réactions de l'entourage.. qu'elle imaginait :

-Qu'est ce qu'ils vont penser de moi, qu'est ce qu'ils vont dire ?

Et puis un jour, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ?


Essayez déjà de m'en dire trois pour voir... Bon, la question n'est pas là, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions.

Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel. Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain, elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc en ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son coeur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux....

Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser.

L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de soi.

Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps.

Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle !

Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir.

Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi. Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois.. violence qui arrive par des chemins imprévisibles.

Le noir. Ah ! Cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel.Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle.

Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide,
d'autres fois plus direct, plus osant !

Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence.

A partir de ce jour-là, la jeune fille, sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait.

Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire :

"- Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions..."

Je ne sais pas si la fille éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel.

>>>>>>>> Jacques Salomé

13 mai 2006

AUJOURD'HUI

La chose la plus précieuse que tu possèdes est : Aujourd'hui

Même s'il est coincé entre hier et demain.

Aujourd'hui, tu peux être heureux, pas hier, ni demain.

Hier est passé et demain n'est pas encore là.

La vaste majorité de nos misères sont des restes d'hier ou empruntés à demain

Garde ton aujourd'hui propre.

Décide dans ton esprit de jouir de ta nourriture, de ton travail, de tes loisirs, coûte que côute, aujourd'hui.

Aujourd'hui est à toi, c'est à toi qu'il a été donné.

Tous les hiers sont partis et tous les demain sont encore à venir.

Aujourd'hui est à toi.

Prends-en les joies et sois heureux.

Prends-en les peines et sois toi même.

Aujourd'hui est à toi.

Emploie-le de sorte que sur sa fin, tu puisses dire :

J'ai vécu et aimé.

Aujourd'hui

Citation : "Aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle présent" (auteur inconnu)

8 mai 2006

CARPE DIEM

Ai je le moral en baisse en ce moment ? Je me bornerai à dire qu'il est fluctuant, avec cette curieuse et angoissante impression qui me tenaille plus que d'habitude. Le "bonheur" (quel mot vague) peut basculer d'un moment à l'autre, l'existence ne tient souvent qu'à un fil.

Vivons donc l'instant présent ou du moins essayons. Pas facile de s'empêcher de penser aux lendemains, ou -et c'est peut être pire- de regarder le passé. Dans des moments de doutes j'ai la certitude de ne pas avoir une vie mais plusieurs. Plusieurs vies oui... Quand j'avais vingt cinq ans j'avais une partie de la vie que j'aurai du avoir à 40... Je vis parfois aujourd'hui des choses que je n'ai pas pu faire dans ma jeunesse... Tout semble à l'envers, chamboulé.

Il pleut encore sur mes paysages. Une pluie toute fine, même pas froide ; tout juste bonne à humecter les feuilles des arbres. Je n'arrive pas à dormir : c'est toujours les mêmes matins après ce genre de nuits. En me retournant encore et encore dans mes draps, je me dis qu'il faut que je dorme, sinon... Sinon quoi finalement ? Il ne se passera pas plus de choses dans ma vie aujourd'hui qu'hier, les mêmes heures plates défileront comme elles ont l'habitude de le faire, je n'y pourrai pas grand chose. Je me referai le film de la nuit, je me culpabiliserai encore et encore... je me dirai que tout ça ne sert à rien...

Et il continue de pleuvoir sur ma vie, sur tous ces moments inutiles, sur ces trous noirs qui me happent en même temps qu'ils me repoussent ; et pour quelques minutes de plaisir au fond de l'obscurité je paie le prix fort par des jours gris, des images de moi que je ne peux pas regarder dans une glace le matin. Je me hais, je me déteste. Je voudrai mourir à chaque fois pour refaire une existence, sans rien connaître de celles d'avant ; ressentir mon coeur battre, mon sang qui coule dans mes veines, oublier ce que j'ai pu être.Toutes ces choses grises, noires ; visqueuses et épaisses, masses informes que je ne contrôle plus. Je n'ai jamais été un ange et je n'en serai jamais un !!!

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8 mai 2006

AHHH.... L'ANONYMAT...

Ce que je trouve super dans les blogs, c’est l’anonymat. Quand nous découvrons un blog, nous ne voyons jamais la personne qui écrit derrière son écran, mais nous la découvrons dans sa sensibilité, ses peurs, ses cris, ses larmes, ses rires, ses doutes. Nous sommes comme des aveugles, nous touchons sans voir. Nous touchons leurs cœurs, leurs vies, et je suis certaine que nous les connaissons quelquefois mieux que leurs proches. On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux… » cette phrase peut aussi s’appliquer aux blogs non ?

Et puis il y a les commentaires. J’ai toujours une appréhension dès que je reçois un commentaire. Qui peut bien s’intéresser à ce que j’écris ? Pourquoi moi ? Ce complexe d’infériorité qui me colle à la peau...

Je lis un message qui me parle et de suite je voudrais répondre, j’ouvre les commentaires et là rien, je n’arrive pas à exprimer mon ressenti, je voudrais tellement écrire « c’est beau, c’est grand, c’est fort et tellement vrai » Je commence à taper et hop, j’efface tout. Les autres commentaires que je lis ont tout dit à ma place et bien mieux que je ne pourrais l’écrire...

8 mai 2006

GARDER ESPOIR

garder_espoirJe veux juste écouter le silence... Et me perdre dans le songe...

Vivre dans l'indifférence... A l'abri de vos mensonges...

Pleurer pour des bouts de vie... Qui aujourd'hui m'ont été volée...

Revivre encore à l'infini... Tout ces moments passés...

Mais se serait mourir aussi... Que de s'enfermer dans ce qui été...

Même si les rêves se sont enfuis... Il faut continuer à avancer...

Pour en construire de nouveaux... Autour d'une lueur d'espoir...

Et peut être qu'un jour je trouverai ça beau... Mais qui peut le savoir ? ...

4 mai 2006

REMPLIR

caldendrierChaque matin le soleil se lève et chaque soir il se couche. Les heures passent d'un bout à l'autre de la journée, toutes identiques les unes aux autres à mesure que le temps avance. Que faire de toutes ces secondes que nous devons remplir ? Comment fait-on "passer" le temps ? 

Dans une époque où tout n'est que compétition, où l'ennui et la solitude sont mal vus (et c'est peu de le dire !), on se doit d'être occupé, affairé, voire débordé. L'agenda doit être rempli, noirci de lignes et de "choses à faire". A un rendez vous que vous proposiez combien vous ont répondu : "attends, faut que je vois mon planning, je suis débordé..." Curieuse époque où une partie des gens sont au chômage et où l'autre fait des journées de 12 heures. Etrange monde où la plus grande partie de l'humanité crève de faim et de soif tandis que l'autre croûle sous les régimes de toutes sortes. agenda

On dirait qu'il ne faut plus rêver, qu'il ne faut plus être poète : allons mes amis ! La société exige du réalisme, d'avoir les pieds sur terre, de prévoir l'avenir ! Plan retraites, assurance vie, livret épargne et autres placement sont constamment aux vitrines des banques, sur les écrans de télé, dans les journaux ; difficile d'y échapper et de se libérer de ce bourrage de crâne permanent. D'autant plus que les chroniques économiques relaient le tout du matin au soir et qu'on nous explique sournoisement que rien d'autre n'est possible... Je revendique le rêve, la poésie.

Je revendique le droit (voire la nécessité) de laisser un peu la vie couler, de se satisfaire du soleil qui se lève, de vouloir vivre dans ces pays "où rien n'est important que de vivre" comme dit Aznavour dans une de ses chansons.

4 mai 2006

TOUS ENSEMBLE

drapA l'heure où le monde se déchire pour un oui ou pour un non, où chaque jour la violence gagne du terrain partout, où tout est compartimenté, étiqueté, classé, fiché, fixé et rigidifié ; où les seules lois sont celles de l'argent, de la compétition, de la course effrénée qui ressemble à des marches arrière inexorables, où tout est bafoué avec mépris, ignorance, bêtise et racisme, méchanceté gratuite...

Pensons au bleu du ciel face à un paysage illimité où coulent de petites rivières paisibles, où les enfants jouent, que les chiens s'étirent au soleil avec au fond la mer qui brille avec des reflets d'argent.

Pensons que tous ensemble nous sommes interdépendants, que nous nous nourrissons chacun, chacune de l'autre. Que nous sommes tous et toutes, d'une manière ou d'une autre, et même si nos vies ne sont pas les mêmes, liés par des fils invisibles pour s'entraider, rendre ce monde meilleur, pour nous même mais aussi et surtout pour les générations à venir afin que nos enfants quand ils regardent et/ou regarderont l'avenir, voit un ciel d'un magnifique bleu et non d'un gris-noir monotone...

4 mai 2006

INTERROGATIONS IMPORTANTES DE NOTRE SIECLE

Chut :

sans_titre4Devant les spectacles d'un certain Monde, devant les souffrances et les injustices, les mépris et les dédains ; tout ce qui fait que l'être humain ne peut pas vivre debout il vaut mieux aujourd'hui se taire, s'emplir de silence pour ne pas perdre ne fut ce qu'un morceau de sa vie ? Se faire petit pour mieux être grand, reprendre son souffle pour ensuite courir plus longtemps au milieu de la jungle ?

Cette jungle que les Hommes ont créé eux mêmes pour s'emprisonner.

On dit que "demain est un autre jour" : pas toujours.

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sans_titre5Merveilleux fous :

Il y a des personnages que la société va nommer "étranges" voire "fous", que l'on va prendre pour des hurluberlus parce qu'ils font des choses que la "normalité" a du mal à avaler. Ces individus, on les retrouve dans tous les domaines mais suivant les domaines, ils sont plus ou moins acceptés même s'ils dérangent toujours de toute façon.

Mais ne vaut-il pas mieux être considéré comme fous, que d'être dans la "normalité", que de ne plus savoir penser par soi-même, que d'être bourré de préjugés, d'à-priori ?

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  • Quelques idées, pensées qui trottent dans la tête... Des textes, citations, poèmes... croisés au fil du temps qui veulent dire bien des choses quand on y réfléchit. En voici en vrac suivant l'humeur du moment.
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