Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est la vie, pas le paradis...
5 mars 2007

REPETITIONS

Sans_titre2Le silence. La solitude. Le temps qui passe, surtout celui qui ne passe pas. Heures épuisées au matin humide quand la pluie vient de tomber, que l'air est froid et pénétrant ; les yeux s'ouvrent pour ne plus se refermer jusqu'au creux de la nuit suivante. Et l'on se lève le corps et le coeur lourd. On se lève et on ne sait pas pourquoi. On se lève parce qu'il faut se lever, comme une habitude malsaine dont ne peut plus se libérer tant elle a été inscrite en nous. On fume une cigarette. Une autre. Un café tente de se frayer un passage dans notre estomac en nous brûlant la bouche. Quelques bruits parviennent de la vie du dehors : un chien qui aboie, des éclats de voix ou de rire ; des cris d'enfants et des voitures qui passent. Une espèce de vie qui semble étrangère. Encore une cigarette, le cendrier qui se remplit. On brule un bâtonnet d'encens qui emplit la pièce d'une odeur âcre que l'on ne supporte pas ; on ouvre la fenêtre et on respire l'air au maximum. Les pensées se bousculent, s'entrechoquent comme au premieres secondes du monde dans un bouleversement formidable de sentiments qui émergent d'un peu partout. On se parle à défaut de pouvoir parler à quelqu'un, parce que l'on se répète ; presque à l'infini. Les mots, les phrases, les lettres et les chiffres sont toujours les mêmes inexorablement. Alors on ne se parle plus qu'à soi, on s'écoute, on s'entend ; trop.  De tout le corps arrivent les douleurs qui se remplacent mutuellement. On sort. On regarde les gens qui passent, qui parlent, qui semblent heureux. On prend un café. Un livre dont on lit quelques lignes. On prend des photos. On pense. Trop. On essaie d'oublier. Pas assez. La nuit tombe, lourde, libératrice et angoissante à la fois parce qu'on sait qu'elle sera longue.

"Il faut vivre ou survivre" disait la chanson.

Ecrit d'Olivier

Publicité
Publicité
27 février 2007

LENTE DISPARITION DE SOI

Depuis un sacré bon moment je ne suis plus rien.

Quelque chose en moi traîne sa fange, laisse ses marques dans toutes mes cellules.

Je suis une masse informe qui marche comme un fantôme, incapable de s'envoler.

Je ne suis que l'ombre de moi même.

Et encore je crois que mon ombre pèse plus lourd que mon corps tout entier.

Je suis triste, je n'y peux rien.

Les lendemains ne sont pas meilleurs que les veilles.

Demain n'est jamais un autre jour.

Mon coeur ne se remet de rien.

Mes yeux regardent le vide.

Mes nuits ne sont pas plus belles que mes jours.

Je pleure ma propre disparition.

2 juin 2006

DITES-LE SANS ATTENDRE

Lui était un homme gros et robuste, à la voix tonitruante et aux manières brusques. Elle était une femme douce et délicate. Ils s'étaient mariés. Lui veillait à ce qu'elle ne manquât de rien. Elle vaquait aux soins du ménage et éduquait les enfants. Les enfants grandirent, se marièrent et quittèrent la maison familiale. Une histoire comme tant d'autres...

Mais quand tous les enfants furent casés, la femme perdit son sourire et devint de plus en plus frêle et diaphane. Elle n'avait plus d'appétit et bientôt ne quittait plus son lit. Inquiet son mari la fit hospitaliser. Des médecins, puis des spécialistes de renom vinrent à son chevet. Mais aucun ne réussit à trouver de quelle maladie elle souffrait. Ils secouaient la tête et ne savaient que dire. Le dernier spécialiste prit le mari à part et lui dit :


"Je dirais.. simplement que votre femme n'a plus envie de vivre."

Sans rien dire, le gros Monsieur s'assit à côté du lit de sa femme et lui prit la main. Une toute petite main frêle qui disparaissait dans la grande main du mari. Puis de sa voix forte et décidée il lui dit :

"Tu ne mourras pas !".
"Pourquoi ?" demande sa femme.
"Parce que j'ai besoin de toi !"
"Et pourquoi ne me l'as-tu pas dis plus tôt ?"

Depuis ce moment, la santé de la femme s'améliora et aujourd'hui elle est en pleine forme. Pendant ce temps, médecins et spécialistes continuent à s'interroger sur la nature de la maladie qui l' avait terrassée et surtout sur l'extraordinaire médicament qui l'avait guérie en si peu de temps.!

N'attends jamais demain pour dire à quelqu'un que tu l'aimes. Fais le tout de suite ! L'amour c'est la vie. Il existe un monde des morts et un monde des vivants. Ce qui les distingue, c'est l'amour

>>>>>> Bruno Ferrero

25 mai 2006

LE PERROQUET ET SON ARBRE

2830_animauxIl y a très longtemps, vivait un magnifique perroquet. Jamais on n'avait vu un aussi bel oiseau. Ses larges yeux noirs avaient le doux éclat du velours, ses plumes bariolées étincellaient comme de véritables joyaux, ses pattes délicates semblaient ciselés dans le corail.

C'était vraiment un splendide oiseau. Il habitait heureux dans un grand arbre qu'il aimait de tout son coeur. Il en aimait les branches robustes, couvertes de larges fleurs éclatantes dont l'ombre bienfaisante le protégeait de la lumière du soleil. Il aimait écouter le doux bruissement du feuillage secoué par la brise. Et ce qu'il préférait par-dessus tout, était de manger les fruits savoureux qui y poussaient en toute saison. Chaque soir, lorsque les étoiles s'allumaient une à une dans le ciel, le perroquet soupirait de bonheur :

- Que je suis heureux, disait-il, que je suis content et satisfait de ce que je fait. Je dois toute cette joie et cette paix à mon arbre. Jamais je ne l'abandonnerai, jamais je ne le quitterai pour un autre. Et il se blottissait avec ravissement contre le large tronc avant de s'endormir.

L'esprit de la forêt entendit les paroles du perroquet et décida de la mettre à l'épreuve. Il sécha la précieuse sève qui coulait dans le coeur de l'arbre. Ainsi, les fruits cessèrent de pousser.

Une à une, les feuilles se mirent à tomber et les branches se desséchèrent, craquant tristement sous le vent.

Mais le perroquet ne parti pas. Il volait autour de son arbre, s'efforçant par ses battements d'ailes de le rafraîchir et de le protéger des rayons du soleil. Ses yeux pleins d'amour n'arrivaient pas à le voir tel qu'il était devenu, un vieil arbre rabougri. Il l'imaginait encore avec son feuillage touffu recouvert de rosée scintillante.

Perché sur une branche morte, le bel oiseau parlait doucement à l'arbre :

- Tu m'as donné tant de bonheur, comment pourrais-je t'oublier? Les enfants ne s'occupent-ils pas de leurs vieux parents malades ? Les maris délaissent-ils leurs femmes lorsque leur beauté se fane ? Les vrais amis se séparent-ils quand le malheur frappe l'un d'eux ? Non, pensait le perroquet, mes paroles étaient sincères lorsque je disais que je t'aimais. C'est pourquoi, je ne te quitterai jamais.

Les jours passaient et le perroquet demeurant fidèle et paisible. Du haut d'une branche dénudée, il regardait chaque matin l'aurore teindre l'horizon d'or et le crépuscule l'assombrir de violet.

L'esprit de la forêt sourit en voyant que l'oiseau n'abondonnait pas son vieil ami. Alors, de son souffle d'argent, il lui rendit la vie. Des fleurs merveilleuses se mirent à éclore, embaumant la forêt d'une odeur exquise. Les fruits firent à nouveau ployer les branches verdoyantes. L'arbre s'étira vers le ciel, plus beau que jamais.

- Oiseau fidèle, dit l'Esprit de la forêt, vis heureux sur ton arbre, toi qui as su, malgré le temps et les épreuves, garder tes sentiments inchangés.

>>>>>> D'après un conte du Bouddha

22 mai 2006

PAROLES DE SAGE

Avez-vous déjà réalisé que la seule période de la vie qui aspire à vieillir est l'enfance ?

Si tu as moins de 10 ans, tu es tellement excité à l'idée de vieillir que tu penses en fractions. Quel âge as-tu ? J'ai 6 ans 1/2. Pourtant, tu n'auras jamais trente-six ans et demi !. Tu as 6 ans 1/2 presque 7, c'est le bonheur !

Tu deviens, par la suite, adolescent tu pourras difficilement te retenir ! Tu sautes d'une année à l'autre, presque des années. Quel âge as tu ? Je vais avoir 16 ans ! Tu as peut-être 13 ans mais tu vas avoir 16 ans !.

Et le plus beau jour de la vie, tu deviens majeur, 18 ans. Youpi ! Le mot même à l'air d'une cérémonie !

Tu as ensuite 20 ans quand on aime on a toujours 20 ans !

Puis tu passes le cap des 30 ans !

Et puis tu as 33 ans, l'âge du Christ. Il est mort à cet âge là ! On y repense à deux fois !

Y a quelque chose qui cloche là, tu t'en vas sur 40.. Woe ! Applique les freins, la vie te glisse entre les doigts !

Avant de t'en rendre compte, tu arrives à 50, un demi-siècle et tes rêves ?

Mais attends !! Tu te rends à 60. Tu ne pensais pas te rendre là !.. La pension de vieillesse qui arrive..

Et tout doucement, tu arrives à 70 ans ! Par la suite, la vie se vit au jour le jour, tu comptes les saisons, tu te mêles dans les jours de semaine.

Puis à 80 ans chaque jour devient un cycle complet !... Tu te rends au dîner, t'arrives à 16H30 et t'as hâte d'aller te coucher ! Et ça ne s'arrête pas là !

Quand tu arrives à l'âge de 90, tu commences à régresser ! ... Il n'avait pas encore 92 ! Entend-on au salon funéraire. Et une chose étrange arrive.

Si tu te rends à 100 ans, tu redeviens enfant ! J'ai 101 ans et demi. Je vous souhaite à tous de vous rendre à 101 ans et demi en santé !!

Comment restez en santé :

1) Ne vous occupez pas de chiffres non nécessaire (Ceci inclut l'âge, le poids, le taux de cholestérol - Laissez le docteur s'en préoccuper, c'est la raison pour laquelle on paie l'assurance maladie !)

2) Ne conservez que les amis joyeux ! (Les grincheux vous démoralisent !)

3) Continuez à apprendre. (Apprenez toujours plus au sujet des ordinateurs, du jardinage ou autre.. ) Ne laissez jamais votre cerveau au repos il deviendrait l'atelier du diable : l' Alzheimer !!!

4) Riez souvent. Riez jusqu'à ce que vous n'ayez plus de souffle et que vos larmes coulent.

5) Si vous avez une grosse peine, pleurez, séchez vos larmes et continuez votre chemin.. La seule personne qui nous accompagne pour la vie est nous même. Soyez VIVANT toute votre vie.

6) Entourez vous de choses que vous aimez et prenez soin de votre santé !

7) Ne voyagez pas dans le temps vers la culpabilité. (Voyagez jusqu'au centre d'achats, vers la campagne, vers un pays voisin mais jamais où vous rencontrerez la culpabilité)

8) Dites à ceux que vous aimez que vous les aimez à chaque occasion ET SOUVENEZ VOUS : La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations prises mais par le nombre de moments qui nous ont coupé le souffle.

>>>>>> Auteur Inconnu

Publicité
Publicité
21 mai 2006

LA VACHE ENRAGEE

Ne laissez pas vos pas
Faire des racines
Au pied des murs
Ni les dieux douaniers
Peser le poids de l’âme
À la pointe du fusil.
Ne laissez pas vos gestes
À la merci des gants
Ni la soie des drapeaux
Remplacer votre peau.
Nos histoires se croisent
Autant qu’il y a de routes.

Je peux voir la mort
Monter en graines,
Le sang des épines
Colorer l’absolu,
La mer rentrer bredouille,
La main chercher son poing
Sous l’amas des caresses.
Je peux suivre les oiseaux
Sans apprendre à voler,
Parler aux bêtes
Sans savoir leur langue.
Je ne peux pas manger
Sans mettre le couvert
Pour les âmes absentes.

La peau de vache enragée
J’en ai fait un canot,
La branche cassée
Un aviron d’espoir
Et de l’eau des nuages
Un fleuve sans frontières

21 mai 2006

LES AILES DU DESIR

rom_rem1Lorsque l'enfant était enfant, il marchait les bras ballants...

Il voulait que le ruisseau soit une rivière un fleuve et que cette flaque d'eau soit la mer...

Lorsque l'enfant était enfant, il ne savait pas qu'il était enfant.

Pour lui tout avait une âme, et toutes les âmes n'en faisaient qu'une.

Lorque l'enfant était enfant, il n'avait d'opinion sur rien, il n'avait pas d'habitudes...

Souvent il s'asseyait en tailleur, partait en courant... Il avait un mèche rebelle

Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait...

Lorsque l'enfant était enfant

Vint le temps des questions comme celle ci :

Pourquoi est-ce que je suis moi ?

Et pourquoi est-ce que je ne suis pas toi ?

Pourquoi est-ce que je suis ici ?

Et pourquoi est-ce que je ne suis pas ailleurs ?

Quand a commencé le temps ?

Et où finit l'espace ?

La vie sur le soleil n'est-elle rien d'autre qu'un rêve ?

Ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens

N'est-ce-pas simplement l'apparence d'un monde devant le monde ?

Est-ce que le mal existe véritablement ?

Est-ce que qu'il y a des gens qui sont vraiment mauvais ?

Comment se fait-il que moi qui suis-moi,

Avant que je devienne, je n'étais pas

Et qu'un jour moi qui suis moi

Je ne serai plus ce moi que je suis...

Les ailes du désir

>>>>>> Win Wenders

20 mai 2006

NE PAS OUBLIER

la_vie

Que rien ne vous échappe.

Ne regardez pas les gens à la sauvette.

Prenez le temps de les regarder bien en face.

Ne parlez pas à vos enfants, mais prenez leur visage dans vos mains et parlez avec eux.

N'embrassez pas qu'une seule fois, mais souvent. Faites-le sans tarder.

Sensations, impulsions, désirs, émotions idées, rencontres, ne jetez rien de tout cela. Un jour vous découvrirez combien cela était grand et irremplaçable.

Chaque jour apprenez quelque chose de nouveau sur vous même et sur les autres.

Chaque jour essayez de jeter un regard optimiste sur notre monde et prenez conscience aussi de tout ce qu'il contient de beau. Surtout ne cédez pas devant ceux qui voudraient vous convaincre du contraire.

Regardez les fleurs. Regardez les oiseaux. Ecoutez la brise du vent. Mangez bien et sachez apprécier ce que vous mangez. Et partagez tout avec les autres.

Et quel compliment quand on peut dire à quelqu'un : Regarde ce coucher de soleil

49418363pmvlrm_ph1

>>>>>> Auteur Inconnu

18 mai 2006

LES TROIS FILS

Trois femmes se rendirent à la fontaine pour y puiser de l’eau. Près de la fontaine, sur un banc de pierre, était assis un vieillard qui les observait en silence et écoutait leurs bavardages. Chacune était en train de faire l’éloge de son fils.

"Mon fils, dit la première, est si rapide et si agile que personne ne peut l’égaler."

"Mon fils, soutient la seconde, chante comme un rossignol. Personne au monde ne peut se vanter de posséder une voix pareille."

"Et toi, que dit ton fils ?" demanda-t-elle à la troisième, restée silencieuse.

"Je ne sais que dire de mon fils, répondit la femme. C’est un beau garçon comme il y en a tant. Il ne sait rien faire de spécial."

Quand les amphores furent remplies, les trois femmes prirent le chemin du retour. Le vieillard les suivit sur un bout de chemin. Les amphores étaient lourdes et les femmes avaient du mal à les porter. A un certain endroit, elles s’arrêtèrent pour reposer leur pauvre dos endolori.

Trois jeunes vinrent à leur rencontre.

Le premier improvisa un spectacle : les mains posées à terre et pieds en l’air, il faisait la roue et finit par enchaîner un saut périlleux après l ’autre. Les femmes le regardait extasiées. Quel jeune homme adroit !

Le second se mit à chanter. D’une voix splendide, il broda dans la mélodie mille variations, comme un rossignol. Les femmes l’écoutaient les larmes aux yeux : C’est un ange !

Le troisième jeune homme se dirigea vers sa mère, prit la lourde amphore et la porta en marchant à ses cotés.

Les femmes se tournèrent vers le vieillard :

"Alors que dis-tu de nos fils ?"

"Des fils ?" s’écria le vieillard étonné. "Moi je n’en ai vu qu’un seul !"

>>>>>> Auteur inconnu

18 mai 2006

LES P'TITS RIENS

Un p'tit rien, ça coûte rien,

Un p'tit rien, ça fait du bien.

C'est un sourire qu'on peut offrir.

Un coup de pouce pour l'avenir.

Les p'tits mots de tous les jours.

Ca va, merci, bonjour

Peuvent être gorgés d'amour.

Toutes ces marques de confiance,

C'est du soleil en abondance.

Si tu leur donnes tout leur sens.

Les p'tits gestes qui viennent du coeur.

Un clin d'oeil, une fleur

C'est la recette du bonheur.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
C'est la vie, pas le paradis...
Publicité
C'est la vie, pas le paradis...
  • Quelques idées, pensées qui trottent dans la tête... Des textes, citations, poèmes... croisés au fil du temps qui veulent dire bien des choses quand on y réfléchit. En voici en vrac suivant l'humeur du moment.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 131 488
Publicité