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C'est la vie, pas le paradis...

6 mars 2007

LA NOUVELLE CEINTURE DE SECURITE

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6 mars 2007

A MEDITER...

Cette nuit-là...

Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d’un pas rapide.  Il me dit seulement :
    
Ah ! Tu es là ...
     Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :
    
Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort, mais ce ne sera pas vrai ...
     Moi, je me taisais.
    
Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd.
     Moi, je me taisais.
    
Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces.

Antoine de Saint-Exupéry
Le Petit Prince

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L'arbre et la graine

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent...
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque...
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe...
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle...
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?

Benoît Marchon

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Ils ne nous quittent pas

     La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.

     Où sont-ils ? Dans l'ombre ? oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.

     J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.

     La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour

Monseigneur Bougeaud
évêque d'Angers

6 mars 2007

L'HIVER

hiver

A l'heure où se meurent les nids
Les arbres flambent de tous feux
Une glaciale pluie de deuil
Gifle sans fin l'herbe et la feuille
Gelant jusqu'à fendre l'aurore
De tendres fleurs multicolores

Pour cet hiver et sa froideur
En fil de rire, laine des mots
J'irais m'asseoir pendant des heures
Au coin du feu pour avoir chaud

Quand la lumière s'éteindra
Je retournerai dans l'ombre
Allumer un grand feu de bois
Pour que plus rien ne soit sombre

Soupirs d'édredons trop gonflés
Bâillements de vieux oreillers
Je resterai bien allongée
Derrière mes carreaux givrés

Comme une ombre de glace
Le temps passera doucement
Jusqu'à ce que l'hiver s'efface
Pour nous redonner le printemps

Tout se forme et disparaît
Sans repère de temps, ni de lieu
Lorsque je me réveillerai
On sera de nouveau heureux

Arlette Février-Muzard

6 mars 2007

IL A FAIT NUIT TOUTE LA JOURNEE

grand_corps_maladeDîtes moi d’où vient ce phénomène qui mène tout droit à l’impasse
Qu’est-ce qui se passe, je vois plus les traces, je reconnais plus mon espace
Espacez-vous, écartez-vous, dîtes moi où est la lumière
J’ai besoin d’aide encore une fois et ce sera pas la dernière
Je ne vois plus où je mets les pieds, ne me dîtes pas que c’est normal
Tout ce que je respire est inquiet, je sais plus ce qu’est bien et ce qu’est mal
C’est la pénombre qui règne comme si le soleil était mort-né
Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée
Je n’ai pas senti de chaleur s’épanouir au-dessus de nos têtes
Je n’ai vu aucune lueur venir frapper à nos fenêtres
Je ne sais pas si je dois attendre que la nuit se lève ou que le jour tombe
Mais depuis 24 heures, il fait nuit comme dans une tombe
Je vois plus les oiseaux s’envoler, tous ces petits trucs qui m’émerveillent
Je sens plus les nuages s’enrouler, le soleil a perdu son réveil
Si ça se trouve c’est grave la terre s’est peut-être arrêtée de tourner
Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée
Pourtant les gens autour de moi n’ont pas l’air d’être étonnés
Comment ça se fait, réagissez mais arrêtez de déconner
Suis-je le seul à me rendre compte de la hauteur du danger
La lune nous nargue en plein midi ça n’a pas l’air de vous déranger
Est-ce que ça se passe vraiment ou est-ce seulement dans mon cerveau
Tout ça me paraît bien réel mais je ne sais plus ce que ça vaut
Est-ce un voile devant mes yeux, est-ce qu’il fait nuit dans ma tête
J’ai l’impression que le monde est vieux et qu’y a que moi que ça inquiète
Est-ce le prix du quotidien et le poids de la lassitude
Il a fait nuit toute la journée mais ce n’est plus une certitude
Peut-être que tout va bien et que l’instant n’a rien de fatal
Et qu’il y a simplement un peu trop de poussière dans mon mental
Maintenant il faut que je me reprenne et que j’arrête mes histoires
J’attends que le soleil se lève à nouveau dans mon espoir
Mais je n’oublie pas qu’il est possible que ce soit l’hiver toute l’année
Comme il se peut que ce jour là, il ait fait nuit toute la journée
Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes
Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime
Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade
Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades
Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru
Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru
Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément
Je pense donc je suis, j’écris donc je mens
Y’a plus de repères dans mes histoires et tout ce que je dis peut être factice
Dans mon prochain texte, je vous ferai croire que je courre plus vite que Carl Lewis
Mais attention, soyez prudents, car si jamais vous m’applaudissez
C’est que ça vous plaît quand je mens… donc je vais sûrement recommencer

(© Grand Corps Malade, 2005)

5 mars 2007

L'EVOLUTION DE L'HOMME

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5 mars 2007

REPETITIONS

Sans_titre2Le silence. La solitude. Le temps qui passe, surtout celui qui ne passe pas. Heures épuisées au matin humide quand la pluie vient de tomber, que l'air est froid et pénétrant ; les yeux s'ouvrent pour ne plus se refermer jusqu'au creux de la nuit suivante. Et l'on se lève le corps et le coeur lourd. On se lève et on ne sait pas pourquoi. On se lève parce qu'il faut se lever, comme une habitude malsaine dont ne peut plus se libérer tant elle a été inscrite en nous. On fume une cigarette. Une autre. Un café tente de se frayer un passage dans notre estomac en nous brûlant la bouche. Quelques bruits parviennent de la vie du dehors : un chien qui aboie, des éclats de voix ou de rire ; des cris d'enfants et des voitures qui passent. Une espèce de vie qui semble étrangère. Encore une cigarette, le cendrier qui se remplit. On brule un bâtonnet d'encens qui emplit la pièce d'une odeur âcre que l'on ne supporte pas ; on ouvre la fenêtre et on respire l'air au maximum. Les pensées se bousculent, s'entrechoquent comme au premieres secondes du monde dans un bouleversement formidable de sentiments qui émergent d'un peu partout. On se parle à défaut de pouvoir parler à quelqu'un, parce que l'on se répète ; presque à l'infini. Les mots, les phrases, les lettres et les chiffres sont toujours les mêmes inexorablement. Alors on ne se parle plus qu'à soi, on s'écoute, on s'entend ; trop.  De tout le corps arrivent les douleurs qui se remplacent mutuellement. On sort. On regarde les gens qui passent, qui parlent, qui semblent heureux. On prend un café. Un livre dont on lit quelques lignes. On prend des photos. On pense. Trop. On essaie d'oublier. Pas assez. La nuit tombe, lourde, libératrice et angoissante à la fois parce qu'on sait qu'elle sera longue.

"Il faut vivre ou survivre" disait la chanson.

Ecrit d'Olivier

5 mars 2007

ILS ONT DIT

Pour aller plus loin
ne jamais demander
son chemin à qui
ne sait pas s'égarer

>>>> Roland Giguère

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Il faut combattre l'illusion par le rêve.

>>>> Paul Hébert
(comédien)

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L’homme est le seul être vivant qui mente. Voilà ce qui rend si difficile à l’enfant l’adaptation à cette partie de son environnement.

>>>> Sandor Ferenczi

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Si je n'entre pas dans la tanière du tigre, comment connaître ses petits ?

>>>> Henry Bauchau

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On ne peut pas rester flocons
il faut descendre dans la neige.


>>>> Henry Bauchau (Heureux les déliants, Labor)

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On entre et on sort de sa mère par la tête. Et elle demeure toute notre vie, notre entêtement. Quel qu'il soit: ardent ou cruel, superbe ou déchiré. Intime et clos comme on ne sait pas, comme on ne saura jamais.

>>>> Joelle Brière

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Est-il plus surprenant

De revivre après cette vie

Que de respirer maintenant ?

>>>> Liliane Wouters

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Le bruit court qu’on pourrait être heureux : j’alimente la rumeur.

>>>> Yvon Le Men

2 mars 2007

A 4 MAINS...

MAINS

2 mars 2007

L'AMITIE

l_amiti_

Comment résumer l’amitié en peu de mots?
J’imagine la déposer en un simple cadeau
Elle sera toujours présente sans être de trop
Et t’emportera au-delà des terribles ragots.

Elle est ce puits dans lequel tu peux te jeter
Au fond, il y aura cette main tendue, tant rêvée
Celle qui effacera les lourdes larmes trop versées
Ce seront aussi des bras qui voudront te bercer.

En prenant de l’âge, l’amitié devient plus douce
Quand l’amour certes, réel simplement s’émousse
Il reste enfin, le don de soi avec sa belle frimousse
Pour atténuer ce temps passé qui fait la course.

C’est aussi la voix tendre qui peut apaiser le cœur
En espérant semer de petites graines de bonheur
Elles sauront faire disparaître certaines lourdeurs
De cette vie, parsemée de nombreuses douleurs.

Qu’il est agréable de donner mais aussi de recevoir !
Ce lien unique peut être fort et ne jamais décevoir
Il est rassurant de savoir qu’en ce monde quelque part
Il est possible de s’annoncer et près de l’ami(e)s’asseoir.

Michèle R.

1 mars 2007

AVEZ-VOUS DE BONS YEUX ?!

Il y a au moins onze visages cachés dans cette image :

Sans_titre0

Le pauvre cow-boy se croit pourtant tout seul.

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  • Quelques idées, pensées qui trottent dans la tête... Des textes, citations, poèmes... croisés au fil du temps qui veulent dire bien des choses quand on y réfléchit. En voici en vrac suivant l'humeur du moment.
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