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C'est la vie, pas le paradis...
11 novembre 2008

PENSEES POUR POSITIVER

"On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas l'on va." (Rivarol)

"Quand tout est fichu, il y a encore le courage." (Daniel Pennac)

"En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout." (Albert Camus)

"C'est bon de ne pas regarder à la dépense de son énergie !" (Jules Renard)

"Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu'on ne les a pas tentées." (André Gide)

"La formule sacrée du positivisme : l'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but." (Auguste Comte)

"Les conséquences de ce qu'on ne fait pas sont les plus graves." (Marcel Mariën)

"Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt." (proverbe chinois)

"Perte d'argent : perte légère ; perte d'honneur : grosse perte ; perte de courage : perte irréparable." (Goethe)

"Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin." (proverbe chinois)

"Il n'y a qu'une morale : vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser." (Louis Pawels)

"Aux grandes âmes, les grands challenges." (Anne Marquier)

"C'est en essayant encore et encore que le singe apprend à bondir." (proverbe africain)

 

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11 novembre 2008

LE CLOCHARD MILLIONNAIRE

Voici un texte que j'ai trouvé par hasard en naviguant sur le net et qui m'a interpellé :

LE CLOCHARD MILLIONNAIRE :

Le malheur de l’homme vient de sa conviction que le bonheur dépend de circonstances. Un bien-être circonstanciel est en fait une angoisse qui se cache. La peur de manquer est toujours présente même lorsque les circonstances paraissent favorables. Pour recouvrir cette peur qui menace notre maigre sentiment de bonheur relatif, nous cherchons constamment d’autres prétendus objets de bonheur. C’est un comportement compulsif généré par l’idée qu’il nous faut quelque chose pour être heureux et par la peur de manquer qui en découle.

Cette quête du bonheur circonstanciel nous conduit à chercher toujours plus loin. Après avoir obtenu les objets de nos désirs les plus proches, nous trouvons des objectifs plus lointains et donc difficiles à atteindre. Finalement, on en arrive même à cultiver des désirs irréalisables afin de justifier durablement notre sentiment d’inconfort plutôt que de se rendre à l’évidence que rien ne nous satisfera jamais. La religion, la spiritualité, ou dans ce sens, n’importe quelle autre perversion, peuvent souvent servir de support à nos ultimes projections. Autrement dit, sous prétexte d’une quête de l’inaccessible, il y a volonté inavouée de maintenir un morne statut quo.

Cependant, il peut arriver un jour que cette vie robotique nous lasse et nous laisse sans énergie pour fuir encore notre sentiment de vide. C’est la grâce de la capitulation, on abandonne, on s’abandonne. On accueille alors sa peur sans plus résister, dans le calme. Elle est là, complètement là, et puis quoi? Et puis rien, plus rien. L’attitude d’accueil, d’observation, est incompatible avec la peur qui est mouvement. On ne peut pas avoir peur de ce qui est là. On ne peut angoisser que dans le devenir.

Il survient donc une expérience inattendue de bien-être sans raison. On réalise soudain que c’est ça que nous avons toujours chercher à obtenir. On comprend aussi que cette joie gratuite a toujours été là. C’est notre condition initiale, la base de notre être. La seule raison de notre exil dans le désert brûlant du désir était d’avoir simplement oublié qu’on n’a besoin de rien, que tout nous est donné.

L’homme heureux qui réalise qu’il est libre peut encore prendre un moment pour observer avec amusement ses réflexes récurrents de mendiant. En effet, même un clochard qui a gagné le gros lot continuera un certain temps à ramasser des mégots…

Ralph Kundig

11 novembre 2008

LE CLOCHARD

clochard1

Encore là ce matin ! Comme tous les matins depuis 6 mois, enveloppé dans sa vieille couverture écossaisse, je le vois aujourd'hui assis par terre, le dos appuyé contre le mur en face l'arrêt de bus, ses longues jambes étalées devant lui. D'habitude, je ne fais que l'apercevoir debout près de la grille à peine ouverte du bastringue d'en face, où le bristrotier lui offre chaque jour son petit-déjeuner. Ce matin, je comptais bien prendre le bus plus tôt pour terminer un boulot de la veille, mais il m'a filé sous le nez, alors j'attends le suivant et je l'observe.

Il replie soigneusement les cartons et journaux qui ont dû servir de chambre à coucher, regroupe près de son sac à dos troué les ustensiles oxydés qui ont servi à son repas de la veille. Il oublie de ramasser un fond de boîte à camembert. De l'intérieur de son sac, il sort une grosse boîte métallique, décorée de papillons rouges et bleus sur fond jaune. De sa main gauche, il la serre contre lui pendant que sa main droite soulève le couvercle. Il en retire un petit paquet qui ressemble à un jeu de cartes à jouer mais qui doivent être des photos, dépose la boîte sur sa gauche et enlève délicatement l'élastique qui les tenaient groupées. Son regard se pose sur la première, la contemple longuement et la glisse sous le paquet tenu par sa main gauche. Par moment, son attention se porte sur le bout de ses gros godillots en toile marron lacés par des bouts de ficelle beige, puis revient à sa contemplation. De temps à autre, il lève les yeux vers un passant qui le croise, lui fait un salut du tranchant de la main droite et retourne à son occupation.

Un chien roux à poils ras s'approche de lui, s'arrête près de son sac qu'il renifle. Il regarde l'animal, lui dit quelques mots, dépose ses cartes sur le couvercle de la boîte et fouille dans son sac. Il en sort un quignon de pain, le tend à la bête qui le saisit dans sa gueule en remuant la queue et reprend son errance. Avec son visage ridé aux yeux délavés, à la barbe grisonnante et hisurte, ses cheveux en bataille blanc-jaunâtre qui s'échappent de son chapeau noir, on le dirait sans âge. Mais la finesse de ses traits et celle de ses mains, le font paraître beau.

Lentement, il se redresse, s'ébroue et entame une série de mouvements de yoga ou autre gymnastique asiatique, indifférent aux sourires narquois de ceux qui s'arrêtent pour l'observer. Un mouvement rapide effraye un groupe de pigeons et de moineaux qui picoraient à quelques pas de lui. Dans un froufroutement d'ailes, ils viennent se poser près de l'abri-bus où je me trouve, sur le trottoir d'en face. D'une démarche saccadée pour les pigeons, sautillante pour les moineaux, ils reprennent leur quête de nourriture. Sous sa couverture et avec son chapeau avachi, ses gestes le font ressembler à un grand épouvantail agité par le vent. La rue s'anime peu à peu, une femme le bouscule d'un air grognon, sans s'excuser. Il perd un peu l'équilibre, se redresse et la regarde s'éloigner en hochant la tête. Puis il reprend ses mouvements comme si de rien n'était, même pas interrompu par les bruits de cirulation.

Un camion de livraison s'arrête le long du trottoir et je ne le vois plus pendant plusieurs minutes. Lorsque le camion repart, il s'est assis accroupi maintenant, serrant contre lui son sac à dos, il a du y ranger sa boîte metallique, je ne la vois plus. Les cartons et journaux sont entassés près d'une poubelle. Il regarde les gens passer devant lui, tous semblent pressés ; certains lui adressent un sourire, d'autres quelques mots, il leur répond avec gentillesse. Et bien qu'il ne tende pas la main, les plus généreux lui glissent quelques pièces dans la boîte à camembert oubliée près de lui, ils les remercie en soulevant son chapeau.

Sept heures sonnent à un clocher que l'on n'aperçoit pas, pour lui c'est un signal car le voilà à nouveau debout, toujours enveloppé de sa couverture écossaise qui s'approche à longues enjambées de la grille du bistrot. Un souvenir d'élégance lui fait défroisser son pantalon de couleur indéfinissable, du revers da sa longue main. Maintenant le rideau remonte dans un bruit de ferraille, le bistrotier en le voyant lui adresse quelques mots, pénêtre dans le bar et en ressort avec un sachet plastique vert bien garni en apparence.

L'homme le remercie, se retourne et nos regards se croisent... mon bus arrive !

Mady

5 novembre 2008

PENSEES POUR ÊTRE ZEN

"J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé" (Voltaire)

"Qui triomphe de lui-même possède la force" (Lao Tseu)

"Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même" (Jiddu Krishnamurti)

"Se connaître soi-même, c'est s'oublier. S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses." (Dôgen)

"Soyez assis avec toute la majesté inaltérable et inébranlable de la montagne. Laissez votre esprit s'élever, prendre son essor et planer dans le ciel." (Sogyal Rinpoché)

"Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir avant d'avoir ri" (Jean De La Bruyère)

"L'espérance est un risque à courir" (Georges Bernanos)

"Rien n'assure mieux le repos du coeur que le travail de l'esprit" (Duc de Lévis)

"C'est en parvenant à nos fins par l'effort, en étant prêt à faire le sacrifice de profits immédiats en faveur du bien-être d'autrui à long terme, que nous parviendrons au bonheur caractérisé par la paix et le contentement authentique." (Dalaï Lama)

"L'idéal est pour nous ce qu'est une étoile pour le marin. Il ne peut être atteint mais il demeure un guide." (Albert Schweitzer)

"Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes au monde" (Proverbe Irlandais)

"Avoir un ennui c'est recevoir une grâce ; Etre heureux c'est être mis à l'épreuve" (Zenrin Kushu)

2 novembre 2008

LES SPECIALES HALLOWEEN

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Même les animaux s'y mettent !!!

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C'est pas beau une sorcière bourrée !!!

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Les bonbons ou la vie ? Ici c'est vite choisi ;-)

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J'suis pas sûre que quelqu'un le prenne !!!

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En voilà un beau déguisement...

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  • Quelques idées, pensées qui trottent dans la tête... Des textes, citations, poèmes... croisés au fil du temps qui veulent dire bien des choses quand on y réfléchit. En voici en vrac suivant l'humeur du moment.
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